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Terme Definition
roue chromatique
Nuancier de forme circulaire permettant de sélectionner des valeurs de teinte et de saturation différentes selon que vous déplacez le réticule sur la circonférence ou le rayon, respectivement. La roue chromatique permet de contrôler le niveau de teinte et de retoucher les couleurs secondaires à partir de l'outil de correction des couleurs.
RS-170A
Spécification émise par l'Electronic Industries Association concernant les équipements vidéo servant à la diffusion NTSC. RS-170A spécifie la synchronisation des analyses et des suppressions nécessaires au décodage des signaux chromatiques.
RS-232C
Interface standard de l'Electronic Industries Association relative à la connexion des périphériques série. Elle porte généralement le nom de la norme d'origine : RS-232, et prend en charge deux types de connecteurs : un connecteur de type D à 25 broches et un connecteur de type D à 9 broches. La longueur de ligne maximale autorisée dans le cadre de la spécification est d'environ 15 mètres.
RS-422
Interface standard de l’Electronic Industries Association relative à la connexion des périphériques série. RS-422 est la version améliorée de la norme RS-232C. Elle permet des débits de transfert des données plus élevés et une longueur de ligne pouvant atteindre 1200 m.
rushes
Voir épreuves de tournage.
RVB
Rouge, vert et bleu. Dans les systèmes informatiques, couleurs primaires additives utilisées pour créer toutes les autres couleurs affichées à l'écran.
RVB
RVB Rouge, vert et bleu. Les caméras, les équipements télé cinématographiques et la plupart des équipements informatiques produisent des images comprises dans cet espace colorimétrique. Dans le cadre d'un échantillonnage numérique, les trois couleurs sont prélevées de manière uniforme au niveau de bande passante le plus élevé.

Les images 4:4:4 sont donc susceptibles de constituer une meilleure base de travail pour les opérations d'incrustation chromatiques avancées. En contrepartie, elles occupent un espace de données 1,5 fois plus important que les images 4:2:2. En outre, aucun dispositif d'enregistrement magnétique n'est en mesure de traiter les images 4:4:4 ; celles-ci doivent donc être stockées sur un enregistreur de données ou sur disque. Enfin, aucune technique télévisuelle ne permet de relier ces images. Les opérations de constitution de réseaux d'image doivent donc s'effectuer à l'aide des technologies informatiques.

Les images 4:4:4 s'utilisent en principe uniquement pour les tâches de post-production. La distribution des produits finis s'effectue généralement au format 4:2:2.

Voir aussi : 4:4:4, Palette chromatique
SAN (Storage Area Network)



Télécharger cette photo en haute definition Le système de fichier se trouve dans un serveur qui répond aux requêtes des clients, mais contrairement au NAS, les clients ont un accès direct à l’ensemble du stockage et les données elles mêmes ne transitent donc pas par le serveur.


• Il n’y a donc plus de goulot d’étranglement et pour répondre à
l’augmentation des besoins, tant en capacité de stockage qu’en bande
passante, il suffit d’augmenter le nombre de disques. Les clients peuvent
être connectés en Ethernet, économique mais limité en débit, ou en Fibre
Channel, plus coûteux mais offrant une bande passante plus élevée.


• Du fait de ses propriétés et performances, c’est généralement la technologie de double boucle Fibre Channel qui est préférée en architecture SAN pour les applications vidéo
réclamant des très hauts débits.


Cependant le nombre de ports maximum étant de 127, la capacité totale est limitée en fonction de la taille des disques utilisés (1 disque = 1 port).

 

 

saturation
Mesure de la chrominance. La saturation est la densité de couleur du signal vidéo. Voir également vecteurscope.
sauvegarde
Copie d'un fichier ou d'une disquette placée dans un autre endroit dans le cas où le fichier ou la disquette viendrait à être corrompu. Voir également dossier Attic.
SECAM
Séquentiel couleur à mémoire. Norme de la télévision couleur développée en France et utilisée dans toute l'Europe. Voir également NTSC, PAL.
SEG
Special effects generator (générateur d'effets spéciaux). Section d'un mélangeur capable de réaliser des volets de motifs variés.
segment
Section d'une piste ou d'un clip dans une séquence de la timeline qui peut être montée.
segmentation du volume partagé
Voir arrachements de bande.
sélecteur de piste
Méthode de sélection d'une piste dans un groupe, seule la piste sélectionnée est lue. Un sélecteur de piste peut, par exemple, indiquer laquelle des quatre vues possibles d'une scène doit être lue.
séquence
Composition après montage qui comporte souvent des clips audio et vidéo et des effets calculés connectés par des transitions appliquées. Le système Avid propose une timeline représentant, de façon graphique, la séquence montée.
setresizetype 1,8,9

Commande "utilisable" dans la console Avid Software

 

Sets quality of real‐time 2D resize effects, including HD and SD transcoding

SYNTAX Setresizetype 8

NOTES AVID supports three quality levels for real time resizing. This can be done with an effect like Picture in Picture, or automatically by the system when you place an SD shot in an HD

sequence (or vice versa). 3D warp effects are not changed by this setting.

1 = nearest neighbour

8 = anti‐aliased bilinear (the default)

9 = polyphase

The intent is to allow you to balance real time performance against quality. When doing SD transcodes to HD, it is often desirable to do so at the highest quality possible, and it is here in particular where you would use setresizetype 9.

SI
Système international d'unités. Equivalent français de l'International System of Units. Il correspond plus ou moins au système métrique.
signal
Signal de fréquence audio constant enregistré au début d'une bande à zéro unité de volume (0 VU) destiné à servir de référence ultérieurement. Enregistré généralement en conjonction avec les barres couleur.
signal de référence de la couleur
Signal de synchronisation de la couleur inclus comme élément de l'ensemble du signal vidéo composite. En comparaison avec le signal de la sous-porteuse couleur, le signal de référence de la couleur détermine la teinte de l'image vidéo.
silence
Espace vierge (noir) des pistes audio d'une timeline ne contenant aucun matériel audio.
SMPTE
Society of Motion Picture and Television Engineers. L'une des principales organisations de normalisation dans l'industrie du film et de la vidéo.
Snapshot

Fonction de sauvegarde logicielle de "cliché instantané".


son seulement, piste sonore asynchrone
Enregistrement du son sur bande vidéo ou audio sans une image d'accompagnement.
Sound Designer II
Marque d'Avid Technology, Inc. Format de fichier audio utilisé pour l'importation et l'exportation de pistes audio numériques.
Sous-échantillonnage
Dans un système d'échantillonnage numérique, le souséchantillonnage désigne le procédé de réduction du nombre d'échantillons prélevés sur un signal analogique par rapport au nombre de pixels disponibles dans l'image numérique. De manière générale, le sous-échantillonnage permet de réduire la quantité de données utilisées pour former une image. Dans le système d'échantillonnage 4:2:2 utilisé en vidéo de qualité studio, chaque échantillon de luminance correspond à un pixel (représenté par le chiffre 4).

En revanche, la fréquence d'échantillonnage des deux signaux de chrominance est réduite de moitié (un échantillon pour deux pixels). Ce procédé est appelé sous-échantillonnage de chrominance, terme fréquemment utilisé pour désigner les rapports d'échantillonnage en général (par exemple, 4:2:2, 4:1:1, etc.).

Voir aussi : 4:2:2 etc.
sous-échantillonnage de la chrominance 4

En matière de télévision numérique, les fréquences d’échantillonnage sont définies par des formules abrégées, qui ont, à plusieurs égards, un rapport assez éloigné avec le concept qu’elles décrivent.

Ces formules numériques ne sont pas des nombres absolus, mais expriment des rapports de fréquences d’échantillonnage ; un certain effort d’interprétation est donc nécessaire pour comprendre leur signification précise.

Le terme « sous-échantillonnage de la chrominance » fait référence à ces rapports de fréquence d’échantillonnage. La plupart du temps, les premiers chiffres expriment la luminance (Y) et les deux derniers la chrominance (à l’exception de 4:4:4 ou 4:4:4:4 abordés plus en détail ciaprès).

Le premier chiffre est quasi systématiquement un 4, signifiant que la luminance est échantillonnée une fois par pixel produit dans l’image. Dans quelques rares cas, une fréquence d’échantillonnage plus faible pourra être utilisée pour la luminance.

C’est le cas par exemple du HDCAM, qui a généralement recours au format 3:1:1. Le terme souséchantillonnage désigne l'utilisation d'une fréquence d’échantillonnage inférieure au nombre de pixels final.

Les deux chiffres suivants correspondent aux fréquences d’échantillonnage des composantes de couleur pure numérisée de Rouge-Y et Bleu-Y, intitulées Cr et Cb. Selon le principe télévisuel exploitant les limites de perception de l’oeil humain dans le domaine de la couleur pure, les coupes permettant de réduire la quantité de données sont généralement effectuées au niveau de la chrominance plutôt qu’au niveau de la luminance.

Le format d’échantillonnage le plus couramment utilisé en studio est le 4:2:2 : sur chaque ligne, la fréquence d'échantillonnage des deux composantes de couleur est deux fois moins élevée que la fréquence d'échantillonnage de luminance.

Le format 4:1:1, utilisé par certains formats DV et par le DVCAM, effectue, sur chaque ligne, un échantillonnage de Cr et Cb tous les 4 points d’échantillonnage de Y. Il permet néanmoins d’atteindre un niveau de détail de chrominance supérieur au PAL ou au NTSC.

On peut également raisonner de la façon suivante : si on effectue un sous-échantillonnage horizontal de la chrominance, comme c’est le cas en 4:1:1, la même opération réalisée dans le sens vertical devrait, en toute logique, permettre une répartition plus uniforme des informations de couleur. Ainsi, au lieu d’échantillonner Cr et Cb sur la même ligne, l’échantillonnage de Cr s'effectue sur la première ligne et celui de Cb sur la deuxième.

La fréquence d’échantillonnage augmente alors sur chaque ligne pour passer à une valeur Y sur deux. Ce type de procédé est appelé échantillonnage 4:2:0 (soit 4:2:0 sur une ligne et 4:0:2 sur la suivante) utiliséen MPEG-2 et dans la plupart des processus de compression JPEG.

En règle générale, il est conseillé d’associer aux images un signal clé (signal alpha). Pour synthétiser, une image clé est une image complète dont on n’a gardé que les valeurs de luminance. Il est donc logique d’ajouter le chiffre 4 à la formule ; on parle alors de format 4:2:2:4. Techniquement parlant, le 4:4:4 peut correspondre à un échantillonnage complet du RVB ou, beaucoup plus rarement, des signaux des composantes Y, Cr et Cb.

Si un canal clé est associé au RVB, on parle alors de codage en 4:4:4:4. Dans certaines situations, des techniques non standard seront plus indiquées, telles que le sur-échantillonnage, qui permet une amélioration de la qualité d’image, à condition d’être traité correctement.

Vous pourrez voir dans ce cas des formats de codage du type 8:8:8, correspondant à deux échantillonnages par pixel dans le cas du RVB.

Ce rapport d’échantillonnage est utilisé aussi bien en SD que pour la vidéo haute définition. Même si la taille d’échantillonnage est généralement 5,5 fois supérieure, le format 4:2:2 reste le plus largement répandu en studio HD.

Pourquoi le chiffre 4 ? En toute logique, le premier chiffre devrait être un 1, qui représenterait une relation d’équivalence avec les pixels de 1:1, mais les normes télévisuelles restent largement tributaires des formats existants. En effet, au début des années soixantedix, les premières tentatives de numérisation de signaux de télévision portaient sur des formats PAL et NTSC codés.

Dans un cas comme dans l’autre, la fréquence d’échantillonnage devait nécessairement être calquée sur celle de l’onde sousporteuse couleur, elle-même régie par un rapport fixe du nombre de lignes/fréquences d'images. En NTSC, la fréquence du signal de sous-porteuse équivaut à 3,579545 MHz et celle du standard PAL-I à 4,43361875 MHz. En comparaison, l’échantillonnage des systèmes numériques équivaut généralement à 4 fois le signal de sous-porteuse NTSC ou 3 fois le signal pour le PAL, soit respectivement 14,3 et 13,3 MHz.

Une nouvelle étape déterminante a ensuite été franchie avec l’apparition de la vidéo à composantes Y, B-Y et R-Y (valeur de luminance plus deux composantes de couleur pure, appelée également signal de différence de couleurs), simplifiant considérablement le traitement de toutes les opérations courantes effectuées sur les images (redimensionnement, lissage, conversions à diverses normes ou compression, entre autres).

La même logique a été conservée dans le cadre du développement de la norme d’échantillonnage pour ce type de vidéo. Une certaine harmonisation entre les deux systèmes de balayage 525/60I et 625/50I utilisés dans les différents pays a également été introduite. Cette norme est connue sous le nom de norme UIT-R BT.601 pour l’échantillonnage SD. ‘601’ définit la fréquence d’échantillonnage de la luminance à 13,5 MHz (produisant 720 pixels par ligne active) et chaque signal de différence de couleurs à la moitié de cette fréquence, soit 6,75 MHz.

Et pour la petite histoire, on s’aperçut un beau jour que cette valeur de 13,5 MHz était quasiment identique aux 14,3 MHz équivalent à 4 fois le signal de sous-porteuse du NTSC. En poussant un peu plus loin le raisonnement, il aurait été facile d’établir une correspondance encore plus proche entre cette fréquence de 13,5 MHz et la multiplication par 3 du signal de sous-porteuse du standard PAL, ce qui aurait permis de simplifier largement le jargon pour le moins complexe utilisé actuellement. Voilà pourquoi ce nombre qui aurait pu être un 3 et aurait dû être un 1 est devenu par convention un 4.

En haute définition, les fréquences d’échantillonnage étant 5,5 fois plus rapides que pour la SD, l’échantillonnage 4:2:2 largement répandu en studio équivaut en réalité à 74,25 MHz pour les valeurs Y et 37,125 MHz pour Cr et Cb.

 

sous-échantillonnage de la chrominance 4

En matière de télévision numérique, les fréquences d’échantillonnage sont définies par des formules abrégées, qui ont, à plusieurs égards, un rapport assez éloigné avec le concept qu’elles décrivent.

Ces formules numériques ne sont pas des nombres absolus, mais expriment des rapports de fréquences d’échantillonnage ; un certain effort d’interprétation est donc nécessaire pour comprendre leur signification précise.

Le terme « sous-échantillonnage de la chrominance » fait référence à ces rapports de fréquence d’échantillonnage. La plupart du temps, les premiers chiffres expriment la luminance (Y) et les deux derniers la chrominance (à l’exception de 4:4:4 ou 4:4:4:4 abordés plus en détail ciaprès).

Le premier chiffre est quasi systématiquement un 4, signifiant que la luminance est échantillonnée une fois par pixel produit dans l’image. Dans quelques rares cas, une fréquence d’échantillonnage plus faible pourra être utilisée pour la luminance.

C’est le cas par exemple du HDCAM, qui a généralement recours au format 3:1:1. Le terme souséchantillonnage désigne l'utilisation d'une fréquence d’échantillonnage inférieure au nombre de pixels final.

Les deux chiffres suivants correspondent aux fréquences d’échantillonnage des composantes de couleur pure numérisée de Rouge-Y et Bleu-Y, intitulées Cr et Cb. Selon le principe télévisuel exploitant les limites de perception de l’oeil humain dans le domaine de la couleur pure, les coupes permettant de réduire la quantité de données sont généralement effectuées au niveau de la chrominance plutôt qu’au niveau de la luminance.

Le format d’échantillonnage le plus couramment utilisé en studio est le 4:2:2 : sur chaque ligne, la fréquence d'échantillonnage des deux composantes de couleur est deux fois moins élevée que la fréquence d'échantillonnage de luminance.

Le format 4:1:1, utilisé par certains formats DV et par le DVCAM, effectue, sur chaque ligne, un échantillonnage de Cr et Cb tous les 4 points d’échantillonnage de Y. Il permet néanmoins d’atteindre un niveau de détail de chrominance supérieur au PAL ou au NTSC.

On peut également raisonner de la façon suivante : si on effectue un sous-échantillonnage horizontal de la chrominance, comme c’est le cas en 4:1:1, la même opération réalisée dans le sens vertical devrait, en toute logique, permettre une répartition plus uniforme des informations de couleur. Ainsi, au lieu d’échantillonner Cr et Cb sur la même ligne, l’échantillonnage de Cr s'effectue sur la première ligne et celui de Cb sur la deuxième.

La fréquence d’échantillonnage augmente alors sur chaque ligne pour passer à une valeur Y sur deux. Ce type de procédé est appelé échantillonnage 4:2:0 (soit 4:2:0 sur une ligne et 4:0:2 sur la suivante) utiliséen MPEG-2 et dans la plupart des processus de compression JPEG.

En règle générale, il est conseillé d’associer aux images un signal clé (signal alpha). Pour synthétiser, une image clé est une image complète dont on n’a gardé que les valeurs de luminance. Il est donc logique d’ajouter le chiffre 4 à la formule ; on parle alors de format 4:2:2:4. Techniquement parlant, le 4:4:4 peut correspondre à un échantillonnage complet du RVB ou, beaucoup plus rarement, des signaux des composantes Y, Cr et Cb.

Si un canal clé est associé au RVB, on parle alors de codage en 4:4:4:4. Dans certaines situations, des techniques non standard seront plus indiquées, telles que le sur-échantillonnage, qui permet une amélioration de la qualité d’image, à condition d’être traité correctement.

Vous pourrez voir dans ce cas des formats de codage du type 8:8:8, correspondant à deux échantillonnages par pixel dans le cas du RVB.

Ce rapport d’échantillonnage est utilisé aussi bien en SD que pour la vidéo haute définition. Même si la taille d’échantillonnage est généralement 5,5 fois supérieure, le format 4:2:2 reste le plus largement répandu en studio HD.

Pourquoi le chiffre 4 ? En toute logique, le premier chiffre devrait être un 1, qui représenterait une relation d’équivalence avec les pixels de 1:1, mais les normes télévisuelles restent largement tributaires des formats existants. En effet, au début des années soixantedix, les premières tentatives de numérisation de signaux de télévision portaient sur des formats PAL et NTSC codés.

Dans un cas comme dans l’autre, la fréquence d’échantillonnage devait nécessairement être calquée sur celle de l’onde sousporteuse couleur, elle-même régie par un rapport fixe du nombre de lignes/fréquences d'images. En NTSC, la fréquence du signal de sous-porteuse équivaut à 3,579545 MHz et celle du standard PAL-I à 4,43361875 MHz. En comparaison, l’échantillonnage des systèmes numériques équivaut généralement à 4 fois le signal de sous-porteuse NTSC ou 3 fois le signal pour le PAL, soit respectivement 14,3 et 13,3 MHz.

Une nouvelle étape déterminante a ensuite été franchie avec l’apparition de la vidéo à composantes Y, B-Y et R-Y (valeur de luminance plus deux composantes de couleur pure, appelée également signal de différence de couleurs), simplifiant considérablement le traitement de toutes les opérations courantes effectuées sur les images (redimensionnement, lissage, conversions à diverses normes ou compression, entre autres).

La même logique a été conservée dans le cadre du développement de la norme d’échantillonnage pour ce type de vidéo. Une certaine harmonisation entre les deux systèmes de balayage 525/60I et 625/50I utilisés dans les différents pays a également été introduite. Cette norme est connue sous le nom de norme UIT-R BT.601 pour l’échantillonnage SD. ‘601’ définit la fréquence d’échantillonnage de la luminance à 13,5 MHz (produisant 720 pixels par ligne active) et chaque signal de différence de couleurs à la moitié de cette fréquence, soit 6,75 MHz.

Et pour la petite histoire, on s’aperçut un beau jour que cette valeur de 13,5 MHz était quasiment identique aux 14,3 MHz équivalent à 4 fois le signal de sous-porteuse du NTSC. En poussant un peu plus loin le raisonnement, il aurait été facile d’établir une correspondance encore plus proche entre cette fréquence de 13,5 MHz et la multiplication par 3 du signal de sous-porteuse du standard PAL, ce qui aurait permis de simplifier largement le jargon pour le moins complexe utilisé actuellement. Voilà pourquoi ce nombre qui aurait pu être un 3 et aurait dû être un 1 est devenu par convention un 4.

En haute définition, les fréquences d’échantillonnage étant 5,5 fois plus rapides que pour la SD, l’échantillonnage 4:2:2 largement répandu en studio équivaut en réalité à 74,25 MHz pour les valeurs Y et 37,125 MHz pour Cr et Cb.

 

sous-échantillonnage de la chrominance 4

En matière de télévision numérique, les fréquences d’échantillonnage sont définies par des formules abrégées, qui ont, à plusieurs égards, un rapport assez éloigné avec le concept qu’elles décrivent.

Ces formules numériques ne sont pas des nombres absolus, mais expriment des rapports de fréquences d’échantillonnage ; un certain effort d’interprétation est donc nécessaire pour comprendre leur signification précise.

Le terme « sous-échantillonnage de la chrominance » fait référence à ces rapports de fréquence d’échantillonnage. La plupart du temps, les premiers chiffres expriment la luminance (Y) et les deux derniers la chrominance (à l’exception de 4:4:4 ou 4:4:4:4 abordés plus en détail ciaprès).

Le premier chiffre est quasi systématiquement un 4, signifiant que la luminance est échantillonnée une fois par pixel produit dans l’image. Dans quelques rares cas, une fréquence d’échantillonnage plus faible pourra être utilisée pour la luminance.

C’est le cas par exemple du HDCAM, qui a généralement recours au format 3:1:1. Le terme souséchantillonnage désigne l'utilisation d'une fréquence d’échantillonnage inférieure au nombre de pixels final.

Les deux chiffres suivants correspondent aux fréquences d’échantillonnage des composantes de couleur pure numérisée de Rouge-Y et Bleu-Y, intitulées Cr et Cb. Selon le principe télévisuel exploitant les limites de perception de l’oeil humain dans le domaine de la couleur pure, les coupes permettant de réduire la quantité de données sont généralement effectuées au niveau de la chrominance plutôt qu’au niveau de la luminance.

Le format d’échantillonnage le plus couramment utilisé en studio est le 4:2:2 : sur chaque ligne, la fréquence d'échantillonnage des deux composantes de couleur est deux fois moins élevée que la fréquence d'échantillonnage de luminance.

Le format 4:1:1, utilisé par certains formats DV et par le DVCAM, effectue, sur chaque ligne, un échantillonnage de Cr et Cb tous les 4 points d’échantillonnage de Y. Il permet néanmoins d’atteindre un niveau de détail de chrominance supérieur au PAL ou au NTSC.

On peut également raisonner de la façon suivante : si on effectue un sous-échantillonnage horizontal de la chrominance, comme c’est le cas en 4:1:1, la même opération réalisée dans le sens vertical devrait, en toute logique, permettre une répartition plus uniforme des informations de couleur. Ainsi, au lieu d’échantillonner Cr et Cb sur la même ligne, l’échantillonnage de Cr s'effectue sur la première ligne et celui de Cb sur la deuxième.

La fréquence d’échantillonnage augmente alors sur chaque ligne pour passer à une valeur Y sur deux. Ce type de procédé est appelé échantillonnage 4:2:0 (soit 4:2:0 sur une ligne et 4:0:2 sur la suivante) utiliséen MPEG-2 et dans la plupart des processus de compression JPEG.

En règle générale, il est conseillé d’associer aux images un signal clé (signal alpha). Pour synthétiser, une image clé est une image complète dont on n’a gardé que les valeurs de luminance. Il est donc logique d’ajouter le chiffre 4 à la formule ; on parle alors de format 4:2:2:4. Techniquement parlant, le 4:4:4 peut correspondre à un échantillonnage complet du RVB ou, beaucoup plus rarement, des signaux des composantes Y, Cr et Cb.

Si un canal clé est associé au RVB, on parle alors de codage en 4:4:4:4. Dans certaines situations, des techniques non standard seront plus indiquées, telles que le sur-échantillonnage, qui permet une amélioration de la qualité d’image, à condition d’être traité correctement.

Vous pourrez voir dans ce cas des formats de codage du type 8:8:8, correspondant à deux échantillonnages par pixel dans le cas du RVB.

Ce rapport d’échantillonnage est utilisé aussi bien en SD que pour la vidéo haute définition. Même si la taille d’échantillonnage est généralement 5,5 fois supérieure, le format 4:2:2 reste le plus largement répandu en studio HD.

Pourquoi le chiffre 4 ? En toute logique, le premier chiffre devrait être un 1, qui représenterait une relation d’équivalence avec les pixels de 1:1, mais les normes télévisuelles restent largement tributaires des formats existants. En effet, au début des années soixantedix, les premières tentatives de numérisation de signaux de télévision portaient sur des formats PAL et NTSC codés.

Dans un cas comme dans l’autre, la fréquence d’échantillonnage devait nécessairement être calquée sur celle de l’onde sousporteuse couleur, elle-même régie par un rapport fixe du nombre de lignes/fréquences d'images. En NTSC, la fréquence du signal de sous-porteuse équivaut à 3,579545 MHz et celle du standard PAL-I à 4,43361875 MHz. En comparaison, l’échantillonnage des systèmes numériques équivaut généralement à 4 fois le signal de sous-porteuse NTSC ou 3 fois le signal pour le PAL, soit respectivement 14,3 et 13,3 MHz.

Une nouvelle étape déterminante a ensuite été franchie avec l’apparition de la vidéo à composantes Y, B-Y et R-Y (valeur de luminance plus deux composantes de couleur pure, appelée également signal de différence de couleurs), simplifiant considérablement le traitement de toutes les opérations courantes effectuées sur les images (redimensionnement, lissage, conversions à diverses normes ou compression, entre autres).

La même logique a été conservée dans le cadre du développement de la norme d’échantillonnage pour ce type de vidéo. Une certaine harmonisation entre les deux systèmes de balayage 525/60I et 625/50I utilisés dans les différents pays a également été introduite. Cette norme est connue sous le nom de norme UIT-R BT.601 pour l’échantillonnage SD. ‘601’ définit la fréquence d’échantillonnage de la luminance à 13,5 MHz (produisant 720 pixels par ligne active) et chaque signal de différence de couleurs à la moitié de cette fréquence, soit 6,75 MHz.

Et pour la petite histoire, on s’aperçut un beau jour que cette valeur de 13,5 MHz était quasiment identique aux 14,3 MHz équivalent à 4 fois le signal de sous-porteuse du NTSC. En poussant un peu plus loin le raisonnement, il aurait été facile d’établir une correspondance encore plus proche entre cette fréquence de 13,5 MHz et la multiplication par 3 du signal de sous-porteuse du standard PAL, ce qui aurait permis de simplifier largement le jargon pour le moins complexe utilisé actuellement. Voilà pourquoi ce nombre qui aurait pu être un 3 et aurait dû être un 1 est devenu par convention un 4.

En haute définition, les fréquences d’échantillonnage étant 5,5 fois plus rapides que pour la SD, l’échantillonnage 4:2:2 largement répandu en studio équivaut en réalité à 74,25 MHz pour les valeurs Y et 37,125 MHz pour Cr et Cb.

 

sous-porteuse (SP)
Onde sinusoïdale utilisée comme signal de référence de couleurs.
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