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Le dégroupage : la bataille de l’ADSL en 2003

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Les internautes chanceux qui disposent de l’ADSL ont été gâtés cette année: baisse des tarifs, débits plus élevés, services nouveaux comme les chaînes TV… Pendant ce temps, la grande majorité qui n'est pas encore reliée doit prendre son mal en patience.

Les consommateurs peuvent se frotter les mains! En cette fin d'année, les fournisseurs d’accès internet se sont relancés dans une guerre des prix, quelque peu inattendue, sur le haut débit. Baisse spectaculaire des tarifs sur le 512 Kbps, débit deux à quatre fois plus élevé (jusqu’à 2 Mbps) pour 30 euros. Certains FAI ne lésinent sur rien pour gagner des parts sur ce marché crucial.

À l’origine de ce chamboulement de dernière minute: l’homologation, mi-décembre, de la baisse des tarifs de gros ADSL de France Télécom par le ministère de l’Industrie. Une initiative diversement accueillie par les différents fournisseurs d’accès, qui n’auront pas tous les moyens de répercuter cette baisse dans les mêmes proportions. Mais, conformément à sa campagne de promotion de l’internet lancée fin novembre ("Internet déclaré d’intérêt tout public"), le gouvernement a voulu donner un coup de pouce supplémentaire à la démocratisation des tarifs haut débit.
 
Les dernières statistiques prouvent que 2003 s’est poursuivi sur la lancée de 2002, une année déjà qualifiée d’exceptionnelle pour le haut débit. Sur plus de 10 millions de foyers connectés (au 30 septembre 2003 – source: Associations des fournisseurs d’accès, Afa), la France comptera, fin 2003, presque 3,4 millions d’abonnés haut débit.

Les régions les plus denses favorisées

L’ADSL tient le haut du pavé, puisqu’il représente 89% des connections, contre seulement 11% pour le câble, selon le dernier bilan de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART). En un an, le nombre d’abonnés ADSL est passé de 2 millions à plus de 3 millions, affirme-t-elle. Cette technologie est désormais la principale source de croissance des FAI, qui se seront partagé un gâteau de 1,5 milliard d’euros sur 2003, estime le régulateur.

Plus que l’apparition des "moyens" débits à 128 Kbps, c’est le développement du dégroupage qui a permis aux fournisseurs d’accès de s’affranchir de FT et d’entamer une véritable politique tarifaire agressive. Fin 2003, 280.000 lignes seront dégroupées, contre moins de 10.000 au 31 décembre 2002.

Reste que le processus est lent et ne concerne pour l’instant que les plus gros répartiteurs ADSL, c'est-à-dire les régions à plus forte densité de population. Ces centres urbains, déjà privilégiés en matière d’accès internet, peuvent bénéficier désormais de débits plus élevés, mais aussi de services supplémentaires. Les opérateurs Free et LDCom proposent la téléphonie via IP sur leur réseau dégroupé, Free et FT viennent de lancer la télévision par ADSL, et seront bientôt rejoints par LDCom et Cegetel.

Les CPL, le satellite ou le Wi-Fi à la rescousse

Pendant que cette foison de nouveaux services se développe, beaucoup d'internautes attendent encore désespérément que leur village ou leur commune soit reliée à l’ADSL. La plupart sont dépendants du bon vouloir de France Télécom, puisque les opérateurs tiers ne s’y aventureront pas, pour des questions de rentabilité. L’opérateur historique s’est engagé à couvrir 90% de la population d’ici à la fin 2005. Selon un premier bilan tiré début décembre, il dispose d’un potentiel de 23 millions de lignes ADSL, dont 3 millions réellement ouvertes. Mais il prévient déjà: l’ADSL, oui, les mêmes services que ceux dont disposent les villes, non. Les campagnes ne sont pas près de voir arriver la télévision via ADSL, ou de bénéficier des évolutions technologiques telles que l’ADSL2+.

Faut-il en conclure que le développement du haut débit ne réduira pas forcément la désormais célèbre fracture numérique? Un cauchemar dont le gouvernement veut se prémunir au plus vite. Il vient d’annoncer la création d’un fonds de soutien de 100 millions d'euros pour atteindre son objectif: couvrir l’ensemble du territoire d’ici à 2007. Ce financement doit soutenir les solutions préconisées par le comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire, début septembre: installation de réseaux de Wi-Fi, accès internet par le satellite ou par la prise électrique (CPL), dont des tests sont en cours dans plusieurs régions.

Source : ZDNet France

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